MASCULIN/FÉMININ

Nous avons tous en nous, que nous soyons homme ou femme, du masculin et du féminin…

masculin /féminin 

Nous avons tous en nous, que nous soyons homme ou femme, du masculin et du féminin.

Nous avons tous eu un père et une mère ou leur équivalent, ce sont nos premiers modèles. En psychanalyse nous parlerons d’imagos parentales et d’introjection de ces modèles parentaux.

Le rapport que nous avons à la féminité ou à la masculinité peut être parfois un peu compliqué suivant notre histoire et notre vécu. De la relation entre ces 2 parties de nous dépendra en grande partie également la relation à l’autre

 

Pour Freud, lors du sevrage la petite fille qui doit renoncer au sein renonce en même temps à une partie de sa féminité. Chez la femme c’est un renoncement à une partie de sa féminité et cela restera en elle pour toujours.

 

Même adulte la femme aura le sentiment d’avoir été trahie par sa mère lors du sevrage (car elle se sent identique à elle au contraire du garçon). Sa personnalité découlera de cela, elle sera insatisfaite et cherchera en permanence à évaluer (observatrice).

C’est pour cela aussi que souvent les femmes voient les autres femmes comme des rivales et qu’elles ont du mal à se faire confiance (exemple au travail quand il n’y a que des femmes entre elles). Elles sont archaïquement des rivales au contraire des garçons, chez elles au début d’une relation c’est la symbiose (solidarité féminine) avant de laisser peu à peu la place à de la rivalité (c’est l’inverse chez les hommes)

Ou encore une phrase que l’on entendra souvent dans la bouche d’une femme envers son conjoint « ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, c’est envers les autres femmes ».

 

Chez le garçon c’est différent, il accepte mieux la séparation car ce qu’il voit chez sa mère est distinct de lui, donc pour lui la fin de la fusion est vécu comme quelque chose de naturel.

 

La première féminité découle du rapport à la mère (au sein) jusqu’à l’âge d’environ 2 ans. Suite à cela l’enfant rentre dans le narcissisme secondaire (qui dépend du retour des autres), le féminin va alors s’étayer par rapport à la rencontre avec le réel et notamment avec le masculin (représenté par le père). Une partie de la féminité va se construire à travers cette rencontre

On a donc 2 féminités, une liée à l’archaïque et une autre liée à la rencontre avec le masculin à travers le principe de réalité. Une femme est donc féminine aussi par rapport à la masculinité (rencontre avec le père suite au sevrage)

Le premier homme d’une femme étant le père, de lui découlera la féminité « secondaire » (fabriquée à travers la masculinité). C’est cette féminité qui sera visible de l’extérieur

Il y a 2 choses qui se mettent en place, le potentiel féminin relié à la mère et l’expression de cette féminité reliée au père. Si le père limite sa fille dans l’expression de sa féminité alors il va la retenir dans l’expression de son féminin.

De cela découlera aussi le choix de partenaire sexuel et l’expression de la sexualité (orgasme)

En fait ce que le masculin a donné comme autorisation va lui permettre d’exprimer plus ou moins ce qu’elle est en tant que femme.

 

En embryogénèse le masculin est une option au féminin, le féminin n’est complet que s’il prend en compte en lui le masculin qui est en fait une part de la féminité.

La femme nait d’un corps identique au sien, du coup elle doit observer pour aller chercher la différence chez l’autre, c’est pour cela que les femmes sont plus observatrices.

Ce processus d’observation rendra le féminin plus passif

 

Si une femme a un animus fort alors elle cherchera un homme avec une anima fort, si elle est narcissique alors elle cherchera la même chose dans le sexe opposé, si elle est homo elle cherchera la même chose ou le complément dans le même sexe.

La femme qui doute beaucoup va chercher un homme simple qui ne doute pas afin de la rassurer.

 

L’homme, lui, obtient d’entrée le statut d’être différent, les choses sont établis dès le début au contraire de la femme qui a besoin d’observer pour trouver la différence.

 

L’homme n’a pas besoin d’observer car la différence est établie, du coup il est réactif immédiatement, il agit sans douter. Moins on doute et plus on est heureux, mais plus on doute et plus on est conscient.

Si l’homme a peur des femmes c’est qu’en fait il a peur de ses origines, l’identification archaïque d’un homme se fait à une femme (la mère), nous pourrions dire qu’à l’origine, l’homme était une femme.

Le but est alors de se débarrasser de ses peurs endogènes (interne) du masculin-féminin puis de celles exogènes (de la société).

 

L’homme au fur et à mesure qu’il avance dans la vie devra assouplir sa part masculine car si elle devient trop rigide, il ne pourra plus s’adapter. Pour éviter cela l’homme devra développer aussi sa part féminine. S’il reste dans le masculin il n’y aura pas de remise en question et donc pas d’adaptation, au bout d’un moment cela le fera sortir du principe de réalité.

Si l’homme refuse sa part féminine alors il va se durcir de plus en plus et s’il n’arrive plus à s’imposer, il se retirera de la vie sociale. Pour ces hommes la représentation féminine est un danger (ex à cause d’une mère très masculine du coup il ne peut pas être moins masculin que sa mère d’où rejet de la part féminine) ou de l’angoisse de castration.

 

Petit à petit il va s’exclure de la société car il ne va pas comprendre ce qu’on lui dit et ne pas comprendre que son évolution lui demande d’accepter sa part féminine. Tout amoindrissement, toute faiblesse vont être interprétés comme un manque de virilité, donc plus féminin et cela ils ne l’acceptent pas. La réponse de ces hommes est que le problème vient des autres, du monde, ils se renferment alors dans la non communication que l’on retrouve chez les obsessionnels. Ces hommes sont dans l’incapacité de faire le deuil, ils ne renoncent jamais, ils veulent tout le pouvoir (le phallus) sans se rendre compte que c’est impossible en réalité.

A un moment donné le père devra dire au fils qu’il ne doit pas rejeter sa part féminine, mais avant cela le père devra affirmer sa part masculine comme étant irréductible (pour rassurer l’enfant et l’homme en devenir)

A l’adolescence, l’enfant aura besoin que ses parents adhérent à son paraître, c’est important pour lui.

Bien que le masculin ait besoin d’être transmis par le masculin, celui qui devient le référent du masculin doit montrer que cela ne suffit pas s’il est seul présent, que le féminin doit aussi être présent et accepté

Pour le féminin c’est un peu différent, la petite fille va découvrir sa féminité dans le regard du masculin qui devra la valoriser.

Toutefois dans les 2 cas nous voyons que c’est le masculin (au travers du père) qui va permettre au féminin de s’exprimer ou pas et ce aussi bien chez le garçon que chez la fille

 

Un homme coincé dans sa masculinité ne la vivra pas car il sera bloqué à l’intérieur et il finira par s’isoler et se désocialiser. Il niera l’avis de l’autre et ne se remettra jamais en question, il sera non seulement dictateur pour les autres mais aussi pour lui.

 

Entre le féminin et le masculin il y a les entres deux, masculin ou féminin avec une part importante de l’autre sexe et cela que l’on soit hétéro ou homo.

Un homme pourra donc avoir une part féminine majoritaire et une femme une part masculine majoritaire.

 

Comme je le disais au début, nos parties masculines et féminines qui sont en nous doivent être acceptées, elles sont complémentaires et pas opposées ou rivales. L’une ne doit pas écraser l’autre, ou l’une ne doit pas être refusée, repoussée ou refoulée.

Nous devons tendre vers la complémentarité de ces pôles en les développant de façon égale et naturelle. L’équilibre entre le côté masculin et féminin est très important

De cet équilibre dépendra en grande partie notre relation à l’autre

 

Souvent les hommes qui paraissent très viril (motard, tatoué, …) c’est qu’en fait ils ont une part féminine importante qu’il rejette et du coup ils surinvestissent leur part masculine

On peut avoir le même phénomène chez une femme, par exemple une femme avec une forte part masculine qu’elle rejette va surinvestir sa part féminine. Ou encore une femme pourra douter de sa féminité et du coup la surinvestir aussi, elle apparaitra alors au reste du monde très féminine alors qu’elle-même ne se trouve pas féminine.

 

Le masculin, c’est la force, la puissance fécondatrice, la conscience flèche (action)

Aspect actif, producteur, manifestation de soi par la pensée et l’action (solaire)

Le côté masculin est en rapport avec la force du soi. C’est ce qui vous fera agir avec timidité ou confiance en vous. La force de votre côté masculin est lié à la valeur que vous vous donnez, si vous croyez en vous, l’estime de soi

Le côté masculin comprend aussi la capacité à prendre des risques, à passer à l’action

 

Le féminin c’est la bonté, la réceptivité, la conservation, la conscience coupe (recevoir)

Aspect émotionnel, sensible, réceptif, intuitif, maternel (lunaire)

Le côté féminin est basé sur les valeurs que vous attribuez aux autres, la valeur que vous donnez aux autres influence votre être. Si votre côté féminin est fort vous placez une très haute valeur sur les autres et êtes une personne généreuse. Vous savez ce qui est bon pour les autres et agissez pour les aider.

Le côté féminin inclut également d’avoir de l’enthousiasme et de l’entrain face à la vie. Il comprend de la ténacité, de la bonté, compassion, patience, écoute, empathie

 

 Les 7 caractéristiques de la femme d’aujourd’hui

 

Les 7 caractéristiques de l’homme d’aujourd’hui

 

Une femme sera heureuse si :

 

Un homme sera heureux si :